La signification spirituelle de Kaddish pour les défunts
Le Kaddish des endeuillés est l’une des prières les plus connues de la tradition juive. Bien qu’il soit récité en l’honneur des personnes décédées, le texte ne contient pas de mots qui évoquent la perte d’un être cher. Vetaher vous invite à découvrir la réelle signification spirituelle du Kaddish Yatom et quelques règles à respecter pour faire ce rituel.
Kaddish pour les défunts : significations et récitation
Le Kaddish des endeuillés vise à sanctifier le nom de Dieu. Les fidèles qui récitent le texte reconnaissent, par cette occasion, sa puissance et ses bienfaits. Cette prière rappelle aux croyants du judaïsme qu’ils doivent contribuer à l’établissement d’un monde meilleur. Elle apporte également du réconfort aux proches des personnes décédées et leur donne la force de continuer à profiter de la vie malgré la perte de leurs êtres chers.
Ce rituel est également un excellent moyen d’élever les âmes des disparus afin qu’elles puissent trouver la paix et la rédemption. Selon la tradition, le Kaddish Yatom est récité par les enfants, frères, sœurs, époux et parents du défunt. S’il n’a pas de garçons ou que ses héritiers directs refusent de dire la prière, notre service de pompes funèbres juives peut vous proposer une personne capable de s’en occuper. Les cousins, oncles et tantes des familles endeuillées ne sont pas obligés de participer au rituel, car aucun principe du judaïsme ne les contraint à le faire. Leur présence est cependant encouragée afin de monter à toute la communauté qu’ils soutiennent leurs proches dans ces moments de tristesse.
Quelques indications supplémentaires sur ce rituel des endeuillés
Que vous soyez Séfarade ou Ashkénaze, vous devez faire ce rituel au cours des 12 premiers mois qui précèdent la perte de votre parent. Le Kaddish des défunts est généralement récité pendant les 30 jours du deuil lorsqu’il s’agit des funérailles juives d’un autre proche. Cela est fait à chaque office de prière, durant le Shiva, les cérémonies de commémoration et les obsèques. La dernière récitation du texte s’effectue lors du premier anniversaire du décès de l’être cher.
La préparation à la mort dans la philosophie juive commence la plupart du temps à partir de sept ans, car à cet âge, les enfants savent prier et reconnaissent la puissance de Dieu. Ils apprennent à réciter le Kaddish des défunts en présence de leurs parents. Les préceptes exigent toutefois qu’ils aient une bonne hygiène de vie avant de prononcer les paroles de cette prière. Le budget alloué au financement des funérailles doit également tenir compte de la rémunération de la tierce personne qui récite le Kaddish Yatom en l’absence des héritiers.
Cela évite de nombreux problèmes et permet de se recueillir en toute tranquillité sur les monuments funéraires des disparus. Pour faire ce rituel, vous devez réunir 10 personnes au minimum. Ce groupe (minyan) est constitué du récitant principal, du rabbin (maître de cérémonie qui récite l’éloge funèbre), d’hommes et de femmes. Vous êtes par ailleurs tenus de convier à cette cérémonie des membres de la famille et de la communauté, des amis proches, des enfants et des invités spéciaux.
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