Organiser des funérailles juives : un guide pratique

Dans la tradition juive, les cérémonies de funérailles impliquent des rituels spécifiques et le respect de certaines coutumes. Ces dispositions honorent le défunt et apportent du réconfort à sa famille. Comment conserver le corps après le décès ? Quels sont les rites à pratiquer avant l’inhumation ? Vetaher vous explique tout ce que vous devez savoir à ce sujet.

La préparation immédiate du corps

Lorsque le défunt a rendu son dernier souffle, l’un de ses proches (le fils aîné s’il s’agit d’un père) peut le toucher pour lui fermer les yeux et la bouche. Le corps doit ensuite être recouvert d’un drap. La tradition juive exige par ailleurs de protéger les miroirs avec une nappe et de laisser une bougie allumée ou une veilleuse près du visage de la personne décédée. Par la suite, la Hévra Kadicha est convoquée par l’intermédiaire du rabbin ou du responsable de la communauté locale.

Il s’agit d’une sainte assemblée, un groupe d’hommes et de femmes qui accompagnent les endeuillés dans la préparation de l’inhumation. Contactez votre service de pompes funèbres juives pour organiser la cérémonie des obsèques dans les plus brefs délais. Vetaher reconnaît et honore le travail sacré de la Hévra Kadicha, ainsi que les rites funéraires juifs. Nous offrons notre soutien aux familles éplorées pendant ces moments difficiles, en plus de nos prestations durant tout le processus d’inhumation.

La toilette rituelle et la mise en bière

Avant d’être mis en terre, le corps du défunt doit être purifié : c’est le Tahara, qui est réalisé par la Hévra Kadicha. Ce rituel consiste à déshabiller la personne décédée, à la débarrasser de toutes ses saletés et à la tremper dans le mikvé, un bain dont l’eau est issue de sources naturelles. Il se déroule en silence dans une pièce isolée et est généralement accompagné de psaumes et de prières pour libérer l’âme du disparu.

Après le Tahara, le cadavre est enveloppé dans un linceul blanc (le Tachrichim) et posé sur le dos au fond du cercueil. Les membres de la famille du défunt peuvent verser un peu de terre sur la dépouille, mais ils n’ont plus le droit de la toucher. La Hévra Kadicha s’occupe ensuite de la veillée jusqu’au jour de l’inhumation. L’association Vetaher met à votre disposition des personnes pour lire le Téhilim et apaiser l’âme du disparu. Elles s’assurent également que la préparation du corps et les funérailles se déroulent dans le respect des traditions juives.

Funérailles juives : comment se passe la mise en terre ?

Pendant la cérémonie d’enterrement, le cercueil est placé dans la tombe et le rabbin prononce l’éloge funèbre. L’un des membres de la famille récite ensuite le Kadich, une prière indispensable à l’élévation de l’âme du défunt. Les sept parents les plus proches du disparu (onens) déchirent leurs vêtements au niveau supérieur de la poitrine pour manifester leur tristesse : c’est le rite de la déchirure.

Après les obsèques, l’assistance doit se laver les mains, mais sans les essuyer. Cela représente un signe de contact durable avec la personne décédée. Un repas composé d’aliments ronds tels que les œufs et les olives est ensuite partagé pour rappeler à tout le monde que la vie continue. Pendant les sept premiers jours qui suivent l’inhumation, les onens n’ont pas le droit de sortir de la maison, sauf pour se rendre à la synagogue. Il leur est par ailleurs interdit de travailler, de se raser, d’avoir des relations conjugales et d’étudier la Torah.

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