Les spécificités des monuments funéraires juifs

Les monuments funéraires juifs permettent aux familles des défunts d’honorer la mémoire des disparus. Ils sont réalisés sur la base de l’histoire, de la culture et de la spiritualité de la communauté juive, ainsi que des dernières volontés de la personne décédée. Vetaher vous invite à explorer les différentes caractéristiques de ces tombes.

Les pierres tombales verticales des Ashkénazes

Chez les Ashkénazes (juifs présents en Europe centrale et orientale), chaque monument funéraire est composé d’une stèle. Les noms de la personne décédée et de son père sont inscrits en français et en hébreu sur cette pièce tombale. Vous pouvez également y graver une ou plusieurs étoiles de David et une épitaphe rédigée avec quelques mots touchants. Les anciennes stèles des tombes des Ashkénazes étaient en pierre, à l’image de celles du cimetière juif de Venise. Aujourd’hui, vous pouvez bénéficier de notre service de pompes funèbres juives pour créer des monuments en marbre plus durables et plus modernes. Ce matériau est par ailleurs associé à des vertus spirituelles comme la pureté de l’esprit.

Les pierres horizontales des tombes des Séfarades

Les Séfarades sont des juifs originaires d’Afrique du Nord et d’Asie. Les monuments funéraires qui recouvrent les sépultures des disparus dont les corps ont été préparés par l’Hévra Kadicha sont composés de pierres horizontales. Elles portent les noms complets des défunts et de leur mère en français, ainsi qu’en hébreu. Si la personne décédée est un prêtre (Cohen), vous pouvez graver sur sa pierre tombale des mains qui font des gestes de bénédiction des Cohanim. S’il est un Levi, inscrivez sur le monument une Aiguière. De plus, de nombreux Séfarades ajoutent des symboles tels que la Menorah ou les rouleaux de la Torah sur les tombes de leurs proches.

L’agencement des tombes dans les cimetières juifs

Les monuments funéraires présents dans les cimetières juifs sont toujours installés côte à côte pour illustrer l’image d’un groupe uni dans lequel chaque individu est égal devant Dieu. Ils sont espacés de 50 centimètres afin de faciliter les déplacements et de permettre aux familles endeuillées de se recueillir sans aucune difficulté. Ils peuvent toutefois être rapprochés ou superposés dans des nécropoles qui ont une petite superficie ou qui sont déjà saturées comme celle de Prague. De nombreuses communautés juives continuent aussi de séparer les sépultures des personnes décédées en fonction de leur origine, de leur sexe, etc.

Quelques rites et coutumes funéraires juifs

Les funérailles juives se déroulent au cimetière sans aucun passage à la synagogue. Au cours de la cérémonie, le rabbin récite l’éloge funèbre en présence des proches du défunt. Il doit par ailleurs s’assurer que le Tahara a été fait par une personne de même sexe que le disparu. Chez les juifs, la crémation et le don d’organes sont interdits. Les soins de conservation des corps sont également proscrits. Enfin, les membres (enfants, sœurs, frères, époux et parents) des familles éplorées doivent réciter le Kaddish des endeuillés pendant le Shiva, à chaque office de prière, durant les obsèques.

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