L'importance du Tahara dans la tradition juive

Le Tahara (ou préparation rituelle du corps d’un défunt) occupe une part importante du processus de deuil dans la tradition juive. Cette pratique codifiée dans la Torah et les lois hébraïques obéit à des préceptes bien définis. Elle doit être conduite par des personnes averties de la Sainte Société, la Hévra Kadicha.

Le Tahara, un rite de sanctification spirituelle

Pour sanctifier la dépouille du défunt et la préparer pour son retour à la terre, les membres de la Hévra Kadicha la plongent dans le mikvé après l’avoir déshabillée. Ce bain de purification débarrasse le mort de toutes ses souillures et libère son âme de son enveloppe physique. Les prieurs prononcent des paroles sacrées (psaumes et prières) durant la mitsva, conformément aux lois juives qui sont destinées à son élévation spirituelle. La pratique est obligatoire dans le judaïsme et s’impose quels que soient le lieu et les circonstances du décès. L’Association Vétaher, qui est un service de pompes funèbres juives, met les ressources humaines nécessaires à votre disposition pour réaliser ce rituel du bain en France.

La mitsva est également un acte de purification physique

Les prieurs de la Sainte Société peuvent choisir de suivre un rituel spécifique en plusieurs étapes pour le Tahara. Ils installent le corps sur une table ou sur n’importe quelle autre surface plane sans le débarrasser de ses vêtements et le recouvrent d’un drap propre. Le lavage se fait avec une grande quantité d’eau tiède. Pendant toute la purification, le visage du mort ne doit pas se retrouver face au sol et ses pieds sont quant à eux tournés vers la porte. Chez Vetaher, nos professionnels nettoient les ongles et les orteils du cadavre avec délicatesse sans les frotter. Après cela, le défunt est séché avec des serviettes propres.

La purification rituelle juive comme symbole de respect

Le Tahara se pratique dans une chambre isolée, à l’abri des regards et dans un silence absolu. Cette mitsva est réservée de façon exclusive aux personnes pieuses, reconnues pour leur dévouement et qui sont membres de la Hévra Kadicha. Cette confrérie, qui joue un rôle important dans les rites funéraires juifs, est l’une des plus réputées en matière de bonté dans le judaïsme. Elle respecte les exigences techniques et religieuses de ce bain de purification. Si la personne décédée est de sexe féminin, seules les femmes qui appartiennent à ce cercle ont le droit de s’approcher de sa dépouille pour le rituel. Cet acte de pudeur et toutes les autres dispositions constituent un signe de considération pour le mort.

Le Tahara : un cadre de recueillement pour les proches du défunt

Après la toilette rituelle, les membres de la Hévra Kadicha prennent en charge la mise en bière du corps et la veillée qui précèdent la cérémonie d’inhumation. Durant ce processus d’accompagnement des familles juives endeuillées, la dépouille est enveloppée dans le Takhrikhim (un linceul blanc). Elle est ensuite placée dans le fond du cercueil avec un peu de terre.

Les prieurs de la confrérie se relaient au chevet du mort avec des psaumes et des prières jusqu’à son inhumation. Pendant ce temps, ils s’assurent que personne ne touche la dépouille. Les membres de la famille peuvent toutefois regarder le défunt une dernière fois et se recueillir selon ce que prévoit la coutume. Pour toute organisation de funérailles juives, l’Association Vetaher offre un accompagnement sur mesure.

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